Historiquement, ses premiers statuts ont été déposés le 19 novembre 1980 sous l’intitulé de Centre d’Accueil et de Guidance.
L’objet social stipulait que « l’association a pour objet la création et l’administration d’un ou de plusieurs foyers d’accueil, d’hébergement ou de guidance destiné à venir en aide matérielle et/ou morale à des jeunes dépourvus de ressources et/ou privés d’assistance familiale suffisante ». Puis, l’association a changé régulièrement de nom : Centre de Prévention, d’Accueil et d’Hébergement pour Jeunes en Crise(1981) ; Centre d’Accueil et d’Accompagnement pour Jeunes (1986) (La Passerine) avant de voir le nouveau décret de l’aide à la jeunesse en 1991 déposer un nouvel organe doté des mêmes initiales : le Conseil d’Arrondissement de l’Aide à la Jeunesse. L’association a alors modifié une nouvelle fois son nom en Centre d’Ecoute et d’Accompagnement pour Jeunes(1991). Finalement, c’est en 2012 que le nom change une dernière fois : trop de confusions entre CEAJ, SAJ, SEJ (service enfance jeunesse de la commune), CAAJ,… Le nom choisi est AMO Color’Ados.
L’association a également déménagé un certain nombre de fois : de la rue du Charron elle est passée à la Place Sainte-Anne(1982), à la rue Bayard (1990) puis a migré vers la Grand’Place (1991), elle est passée par la Rue Longue (fin 1991) avant d’atterrir à proximité de la Gare dans l’avenue Léon Jourez (1998).
L’histoire fait que ce service est né de la volonté de la Coordination Sociale de Braine-l’Alleud, avec le soutien plein et entier du CPAS et de la Ville. Faisant l’objet d’un consensus large, le Conseil d’Administration initial rassemblait tant les socialistes que les libéraux et les catholiques, mais aussi des travailleurs sociaux, témoignant par là de la volonté de faire exister un service d’aide destiné aux jeunes.
L’association a vivoté entre 1981 et 1984 avec un animateur engagé, avant, fautes de subsides récurrents, de devoir fermer provisoirement les portes. Le vrai départ ayant lieu en avril 1984 date où 4 travailleurs ont été engagés et avec la promesse faite par le CPAS d’assurer des ponts quand les subsides arrivaient en retard.
C’est donc Feu madame Monique Ghysens qui a coordonné le projet à ses débuts, lui apportant, avec son équipe, les bases et lui insufflant les valeurs fondamentales. Partie à la pension fin 2001, elle a laissé en héritage, un service à l’image forte sur l’entité, un travail réputé de qualité, réalisé par l’équipe en place et une base structurelle saine de l’ASBL qui permet au service de vivre avec une bonne sécurité.